Préambule : Il a finalement
bel et bien paru, notre article sur les
RAGS, dans ce numéro de Juin 2004 de la
revue "Club des Années 60". On l'a dans
les mains, papier super-glacé et tout... Merci donc à
Christophe Simplex (qui nous a poussé à
l'écrire !) et à Marc Liozon (qui l'a
publié). Egalement au sommaire de ce numéro 37 :
un grand article sur les Beatles en France (avec le concert à
Lyon du 22-6-65 : on fait partie de ceux qui y étaient
allés à vélo !!), un autre sur Joey & the
Showmen. Plus un sur les activités presse de feu-Jean-Claude
Pognant (qui fut aussi manager, tourneur, etc). Pour ne citer que les
principaux papiers.
On va néanmoins laisser l'article ci-après sur le
web (légèrement différent de celui sur
papier : on avait cru bon d'y arrondir quelques angles
après coup), ce qui ne devrait pas faire baisser les ventes de
la revue ! Revue que vous pouvez d'ailleurs commander à
CLUB DES ANNÉES 60, route de la Gare,
42310 LA PACAUDIÈRE ou par mail à
marcliozon@wanadoo.fr
Les RAGS, c'était notre groupe, on en parle donc avec
quelque reste de passion fort subjective ! Mais il y avait bien
d'autres groupes à l'époque à LYON, sans doute
bien plus pro que nous, que nous aimions et que nous respections,
comme Jimmy et ses King Bees qui était le groupe
attitré du Palais d'Hiver, comme les Carlbury's, etc, ou comme
Roll Chanty et les Teeplers dont il est d'ailleurs assez largement
question dans cet article... Sans oublier les Blues Bugs (qui
faisaient vivre à Lyon le "blues boom" londonien d'alors) dont
j'étais personnellement très fan !
SD
THE RAGS, "garage-band" croix-roussien (Lyon, 1967/68)
(NB: Avec Stevie chanteur*)
Melting potes
Les Rags ont été
réunis à Lyon fin 1966 grâce à
l'entremise de Roll
Chanty, qui était alors
le chanteur des Teeplers (et dessinateur de BD, entre autres de
petits mickeys rock pour Disco-Revue et les Rockers de JC
Berthon). En effet, c'est Roll (alias Yves Chantereau) qui
s'occupa activement de mettre en contact deux de ses amis qui
avaient - chacun de son côté - envie de monter
un groupe : un aspirant-bassiste nommé
Guy
Mouilhaud (comme Roll il
était membre du club Elvis Presley d'une certaine Evelyne
Bellemain). Et un aspirant-chanteur, moi-même
Serge
Dumonteil (qui allait devenir
"Stevie
Dixon"), devenu quelque peu
journaliste de rock aussi (de Rock & Folk à Lyon
Poche...) à partir de cette même époque (celle
de nos 20 ans !). Mézigue donc qui essaie aujourd'hui
(avant qu'Alzheimer n'efface tout !) de retrouver ces
quelques faits sur cette brève époque des Rags. Des
Rags qui n'ont d'ailleurs laissé que fort peu de traces :
juste quelques bouts de cassettes très très mal
enregistrés !
Après une entrevue avec Guy dans un
café des Terreaux, la première réunion des
Rags eut lieu quelques jours plus tard dans la piaule de ce
dernier, chez ses parents dans le 5e, genre 9 mètres
carrés, on ne pouvait pas vraiment parler de
répèt ! Il y avait là les 3 autres qu'il
avait recrutés par les annonces d'un magasin de musique :
Charlie voulait être batteur, d'où son pseudo
d'ailleurs (car il devait s'appeler en réalité
Jean-Paul
Roux) en hommage à son
idole... Charlie Watts évidemment. Si Charlie était
typiquement issu du peuple du plateau croix-roussien,
Charles-Yves
Guyon le guitariste rythmique
était par contre "de la haute" (bien que d'en bas des
pentes). Je suppose qu'il doit diriger depuis longtemps maintenant
l'entreprise textile qui était alors celle de son paternel
("From Rags to riches"... dit l'expression anglaise !) En fait son
tempérament assez placide le mettait souvent en position de
modérateur et diplomate ! Tout ça pour vous
montrer que les Rags (un nom textile aussi et punk avant l'heure :
les haillons, les loques...) constituaient un fameux
melting-pot !. Caractère moins souple chez le 3e,
enfin le 5e élément, le guitariste soliste donc,
qu'on nommait "Constant"
(d'après son nom de famille raccourci), ce qui était
pourtant la dernière de ses qualités puisqu'il
allait se révéler pour le moins lunatique, voire
carrément fouteur de m... . Plutôt sympatique
d'ailleurs, comme souvent le sont les fouteurs
de ...
...
(affiches assoiffantes garanties
d'époque !)
On Broadway with Vince
Notre premier local de répèt
était un club de jeunes "Léo Lagrange" situé
tout au fond de la Croix-Rousse : rue Artaud. Le problème,
c'est qu'il y avait toujours trop de monde à nos
répèts, qui prenaient des allures
démonstratives ne favorisant pas du tout une réelle
progression. Les Rags, surtout Charlie et Constant, étaient
en outre bien portés sur la déconnade, voire sur
quelques excès, et il était bien difficile d'obtenir
le minimum de sérieux nécessaire !
Mais notre premier passage scénique
allait se présenter assez vite, toujours par
l'intermédiaire de Roll Chanty et des divers fan-clubs
"pionniers" avec lesquels lui et moi collaborions plus ou moins.
Il s'agissait de passer au Broadway (salle lyonnaise historique,
ex-Café de l'Horloge, voire Colisée, située
cours Lafayette, et qui allait être démolie en 1974)
pour un gala dont la vedette devait être le fameux ange noir
du rock : Vince Taylor. Nous devions faire bien sûr le lever
de rideau, tandis que Roll et ses Teeplers, au style beaucoup plus
"pionnier" que nous, passaient "en américaine" avant Vince.
Notre répertoire, comme chez la
plupart des groupes à cette époque, n'était
constitué que de reprises. Surtout de groupes anglais et
aussi des "pionniers du rock". Ce qui nous semblait essentiel,
c'était de "traverser" une chanson rock, de la faire
vibrer, de lui donner tout notre feeling : l'âme du groupe
devait passer à travers l'interprétation... Pour ce
qui était de décrire nos propres états
d'âmes dans des créations, on verrait ça plus
tard si on avait le temps !
Ce passage du 2 Février 67 ne se
déroula pas si mal malgré un trac assez intense, un
matos très limite, une sono plutôt défaillante
et une organisation carrément lamentable. Vu les
circonstances, on avait choisi les titres les plus pionniers de
notre petit répertoire : Long tall Sally en intro,
Johnny B. Goode, un Suzie Q qui se révéla assez
catastrophique je dois dire, heureusement vite gommé par un
Not fade away plutôt bien enlevé. Et le trop
classique Gloria en rappel... Accueil sympathique du public. Le
"triomphe" était surtout réservé à
Roll et ses Teeplers qui bénéficiaient alors d'un
following impressionnant chez les "amateurs" à Lyon. Quant
à Vince Taylor, s'il pouvait encore faire un certain effet
sur scène, il se révélait déjà
backstage dans un bien triste état. Son passage fut
sauvé en fait par la performance de son batteur revenu pile
pour ce concert (car il n'était pas prévu
initialement parmi le groupe des "Rockers"), le fameux Bobbie
Clarke, qui souleva le public par son solo exceptionnel.
RAGS le 3-3-67 : de g à
dr.: Guy (bg), Charly (dr), Stevie (vo), Charlyves (rg), et
"Constant" (lg)
Broadway bis
Tout cela n'empêcha pas ce concert du
2-2 au Broadway d'être très déficitaire, et la
solution que trouvèrent nos organisateurs-amateurs pour
combler ce trou fut d'organiser un second concert un mois
après, le 3-3-67, dans ce même Broadway ! Mais
avec seulement des groupes locaux cette fois, économies
obligent. Les Rags avec Stevie Gunter (mon tout 1er pseudo,
mentionné sur certaines affiches) n'allaient même
plus être en lever de rideau dans ces conditions, puisqu'on
trouvait avant eux : les Faons, les New Gate Birds et un certain
Jessie James (qu'ils accompagnaient d'ailleurs). Et après
eux : Gaurdon et ses Homards Violets, et les Teeplers
carrément en vedette cette fois. Un vrai festival de rock
lyonnais !
Pour ce second passage, nous allions donc
choisir un répertoire plus "anglais" (comme on disait
alors) avec des reprises des Stones (elles-mêmes
déjà des reprises d'ailleurs, comme Walking the dog
et Route 66 !), et même des titres de Donovan comme Hey
Gyp ou Mellow yellow. Mais alors tout ça bien passé
à la moulinette des Rags, car tout ce que nous touchions,
de par nos limites musicales sans doute surtout, prenait
irrémédiablement un son "garage" bien crade, aussi
dépenaillé que pouvait le laisser supposer notre
nom !
The wild Rags
Suivirent quelques engagements de moindre
importance (école de danse, surboums...), puis des concerts
plus intéressants et répétés à
la MJC de la Duchère en Mai 67. C'était la
période la plus "sauvage et psychédélique"
des Rags qui se lâchaient comme on pourrait dire
aujourd'hui. Si au Palais d'Hiver on faisait du spectacle avec les
apparences (parures et colliers !), on était nous
persuadés de donner dans la vraie psychedelia ! On
faisait notamment et carrément tous les titres de ce fameux
45 tours Fontana des Pretty Things : Midnight to 6 man, LSD, Buzz
the jerk... On essayait de s'habiller de la manière qu'on
jugeait la plus provocante et de se donner des allures de freaks
planants et détachés : c'était
l'époque du flower-power et on se la jouait
carrément...
Mais plus prosaïquement se profilait
déjà une prise de pouvoir progressive de Guy qui
rêvait depuis longtemps de m'écarter du micro du
chant pour devenir lui-même chanteur-bassiste ! Il en
brûlait sans doute d'envie depuis le début, le
rôle de chanteur paraissant tellement plus gratifiant que
celui de bassiste... Alors, il commença par se
réserver certaines chansons, mais son répertoire
devint vite de plus en plus conséquent, jusqu'au jour
où je fus mis devant le fait accompli : il ne restait plus
aucune titre à chanter pour moi !! Bref, j'ai
largement oublié (volontairement ?) les détails de
tous ces épisodes parfois vaguement mesquins, mais ce qui
est sûr, c'est que le 28 Septembre 67, ce furent des Rags
avec notre Guy chanteur qui firent le lever de rideau pour
Gene
Vincent à la Salle Rameau...
Constant avait finalement été remercié et le
nouveau soliste, Dean (car il devait être très fan
des Fantômes !! Son vrai nom était Alain
Deglaine) se montrait meilleur techniquement, ce qui ne fait pas
tout... Pour ma part, je passais l'après-midi du lendemain
de ce concert avec Gene et ça suffisait largement à
mon bonheur immédiat. J'allais même revoir le
créateur de Be-bop-a-lula ou Bird-doggin' sur cette
même tournée à Aix-les-Bains, puis à
Lons-le-Saunier (où le concert fut vraiment exceptionnel,
j'avais d'ailleurs emmené 2 des Rags avec moi dans la
deuche, Charly et Guy), et enfin à Paris où un
enregistrement live prévu au Golf Drouot le 26-10 fut
malheureusement annulé, mais miraculeusement
remplacé par une soirée privée à
l'hôtel, dont nous étions, avec Moustique le
chanteur, Dominique Thura président du fan-club
français, etc.
Rags avatars 68
Mais on était en train de parler des
Rags, n'est-ce pas ? Leur histoire continua en 68 de
manière cahotique et comme je n'étais plus là
bien régulièrement j'en ignore certains avatars. Le
local de répétition avait changé plusieurs
fois, mais ça restait invariablement sur la X-Rousse :
une pièce en étage tout près de la brasserie
qui est devenue à présent le Chantecler (et qui
était devenue notre QG). Puis un local d'association catho
vers la rue du Bon Pasteur ! Comme on peut le deviner, il
était souvent difficile de faire autant de bruit qu'on
l'aurait souhaité !! Vers la fin de l'hiver, Guy avait
trouvé ce deal avec un bar de la Duchère
nommé le Panoramic, qui faisait plus ou moins boîte
le week-end dans son sous-sol, et qui prenait donc les Rags en
attraction. Et c'était une sacrée aubaine,
même si c'était payé au lance-pierres (mais
payé quand même, et c'était la 1ère
fois pour les Rags !). Ce qui était moins
réjouissant (surtout pour l'intéressé) c'est
que Guy se retrouvait finalement en instance de départ au
service militaire ! A ce moment-là, les autres ne
trouvèrent donc rien de mieux que de me recontacter afin
que je les rejoigne à nouveau. Dans un petit mot
adressé dans ce but, Dean argumentait : "Si ça peut
t'emballer, je te signale que tu seras accompagné par 4
Davoli (NDR: les amplis italiens du moment !) et
bientôt un orgue (NDR : je m'en serais bien
passé !) et une Gretsch" (NDR: une batterie Gretsch,
alors là Charlie n'allait plus toucher terre). Je me fis un
peu prier quand même, mais ça ne me déplaisait
pas de revenir et d'ailleurs les retrouvailles furent assez
faciles et positives. Pas besoin de beaucoup de
répèt, tout s'agençait plutôt bien. On
était toujours spécialisés dans les "reprises
de reprises" de blues, notamment des titres de Slim Harpo (I'm a
king bee, Rainin' in my heart...) ou à présent de
J.L. Hooker revu par les Animals ! (Boom boom, I'm mad again). On
massacrait même éventuellement quelques titres
d'Hendrix (de tout tempo : le speedé Fire ou le langoureux
Wind cries Mary). Le nouveau bassiste devait se nommer Bernard (je
crois que je n'ai jamais su son nom de famille), un blond beau
gosse, qui jouait sur une basse-violon "comme McCartney". Nos
quelques derniers passages lors des dimanches de Mars 68 au
Panoramic sont restés parmi mes meilleurs souvenirs avec le
groupe.
Chienlit finale
Mais ils allaient aussi être parmi
les derniers concerts de Rags qui s'effilochaient de plus en plus.
La motivation n'était plus vraiment la même qu'au
départ. Et c'est vrai aussi que l'ambition de Guy
n'était plus là pour nous pousser au train !
Certains avaient d'autres soucis, examens et autres, et j'en
faisais d'ailleurs partie. Tout allait encore se compliquer avec
"les événements". Je me souviens d'un ultime concert
dans un club de jeunes vers le quai de Saône à
hauteur de Perrache. C'était sans doute le dernier concert
des Rags. En pleine "chienlit", vers la mi-Mai 68 !... Et je
ne vais pas vous faire croire que nous étions à la
pointe du combat !
A ma connaissance, Guy doit être le
seul à avoir ensuite continué à jouer
régulièrement par la suite. En faisant du bal
forcément, mais aussi, me précisait-il, avec des
sets plus rhythm'n'blues "pour se faire plaisir" !. En Juin 84 il
m'avait même recontacté pour que je fasse
l'harmoniciste dans son groupe d'alors intitulé
"Rock'n'Roll Avenue" et nous jouâmes une série de
classiques entre rock et blues au CCO de Villeurbanne pour une
fête... du même club Presley dont il était
resté un pilier. Depuis, aucune nouvelle de personne. Donc
on peut affirmer qu'il n'y a aucune chance (?) qu'on assiste
à une reformation des Rags !! Pourtant, quand je retombe
sur cette satanée cassette qui n'a même pas eu le bon
goût de s'auto-effacer en 25 ans, ça me donnerait
presque encore envie de refaire ces mêmes titres, tous ces
plus ou moins "standards du rock" dont on croit toujours pouvoir
extirper un peu de magie !
PS : En fait, j'avais tout faux dans ces
suppositions en fin d'article. Grâce à la magie du web,
j'ai pu, en ce début 2004, retrouver un certain Georges Badoz,
amateur de rock éclairé qui avait aussi
été un fan assidu des Rags, et qui devait contre toute
attente m'apprendre que Charlie ET Charles-Yves jouent à
nouveau ensemble parfois, du moins en concert privé, dans un
groupe nommé Dégénérix !!
PS 2 : Noël 2004 : Ce que
je pensais complètement irréalisable un an avant vient
pourtant d'avoir lieu, grâce (répétons-le) au net
et à Georges Badoz. Avec ce dernier et sa compagne
colombienne, les RAGS se sont retrouvés, pour un jour du
moins : Charles-Yves, Charlie, Guy et ce vieux Stevie qui vous
parle. 36 ans après dans la plupart des cas !! Curieuse
réunion sur le plan humain donc... mais au bout de quelques
minutes, les souvenirs se croisant, c'était (presque) comme si
on ne s'était jamais quittés. Guy est le seul à
être resté musicien actif (mais non pro) pendant tout ce
temps, et il ne manque pas d'anecdotes à raconter ! La
plus récente, c'est quand un certain Yannick Noah est venu
faire le boeuf avec son groupe actuel "La Momie" (c'était
à l'Eden-Rock à Lyon en Octobre 04)... Et un autre
petit boeuf, des RAGS cette fois, pour terminer en ce 24-12-04 assez
miraculeux ! Faudrait peut-être pas qu'on attende 36 ans
avant la prochaine réunion...
PS 3,
printemps 05 : Internet est décidément
stupéfiant : grâce à cette page bien
repérée par Google, on a reçu de sympathiques
mails du 2e guitariste Alain Deglaine (lui aussi a continué)
et même de l'intermittent pianiste nommé Jean-Noël
(détail que j'avais complètement oublié). D'ici
à ce que notre ami (on va dire comme ça) Constant se
signale !
PS 4,
automne 05 : Après les retrouvailles des RAGS à
Noël dernier, cette page vient de provoquer cettte fois une
réunion des TEEPLERS ! Pendant
un long boeuf nocturne et bluesy, Maurice le "soliste" (comme on
disait alors), Daniel le "rythmique" et Gérard le bassiste ont
montré que la rouille les avait plutôt bien
épargné !! Et votre serviteur s'est permis "d'en
pousser quelques unes" avec eux. Drôlement
agréable ! On pense pouvoir publier prochainement une
page sur la carrière de cet autre groupe lyonnais des 60s
!
PS 5,
printemps 06 : Suite des miracles d'Internet : cette fois c'est "le
blond beau gosse", le bassiste
gaucher (voir photo ci-dessus) qui
a trouvé notre page sur le web et qui donne son bonjour (il
n'est plus dans la région depuis longtemps) !
Bernard Wuthrich, c'est donc son nom, n'a rejoué
qu'épisodiquement, et garde lui aussi une tendresse
particulière pour sa courte période Rags.
* Ainsi que je l'avais précisé en envisageant cette
publication, un texte évoquant la période avec Guy
chanteur (et autre d'ailleurs, car il y eu aussi quelque temps avec
Roddy qui allait être ensuite dans Afterlife avant de virer
plus tard dans les comédies musicales, c'était lui le
Clopin de ND de Paris !!), un texte sur les RAGS sans Stevie aurait
donc été souhaitable pour être plus complet. Mais
ça n'est forcément pas du tout dans mes cordes : quand
je n'étais plus au micro, je n'étais plus avec les
Rags !! Leur seule performance à laquelle j'ai
assisté en étant du côté du public
c'était la 1ère partie de Gene salle
Rameau...